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Thé vert BIO* du Sri Lanka (Ceylan)
Infusion fraiche, agréable à boire toute la journée
Grand Cru du Sri Lanka.Thé vert façonné à la main sur mesure par la merveilleuse plantation de Lumbini Tea Valley, dans le sud de l'île, à Deniyaya, un endroit préservé qui jouxte la forêt de Sinharâja, classée Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet exemplaire qui allie respect de l'environnement, des méthodes de production et de l'être humain. Une véritable communauté qui produit ensemble des superbes thés dans un magnifique terroir et sans conteste l'une des plus belles plantations du Sri Lanka. A découvrir !
Sélectionnés sur place par notre Tea Sommelier Maria Kockmann.
Les premiers thés biologiques du Sri Lanka ont été sourcés par nos soins !Un superbe thé noir FBOPF extra spécial produit par la merveilleuse plantation de Lumbini Tea Valley, dans le sud de l'île, à Deniyaya, un endroit préservé qui jouxte la forêt de Sinharâja, classée Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sélectionné sur place par notre Tea Sommelier María Kockmann.
Les premiers thés biologiques du Sri Lanka ont été sourcés par nos soins !
Un superbe thé de petit déjeuner idéal en infusion à l'anglaise (nuage de lait, sucre ou citron) produit par la merveilleuse plantation de Lumbini Tea Valley, dans le sud de l'île, à Deniyaya, un endroit préservé qui jouxte la forêt de Sinharâja, classée Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sélectionné sur place par notre Tea Sommelier Maria Kockmann.
Terroir d'Uva au Sud-Est de l'île de Ceylan (Sri Lanka)
Terroir de UVA au Sud-Est de Ceylan (Sri Lanka)
Terroir d'Uva, situé au Sud-Est de l'île de Ceylan (Sri Lanka)
Terroir de Nuwara Eliya, au centre/sud de l'ïle de Ceylan (Sri Lanka)
Très belle qualité du terroir de Dimbulla au sud de Ceylan (Sri Lanka)
Ceylan (devenue le Sri Lanka en 1972, mais l’on continue à utiliser le nom de Ceylan à propos du thé) s’est mise comme l’Inde assez tardivement au thé, sous la domination britannique. Ceylan est cependant aujourd’hui l’un des principaux exportateurs mondiaux (95% de sa production), en concurrence avec le Kenya en termes de volume.
L’histoire du thé au Sri Lanka commence dans les plantations de l’époque coloniale. Initialement, c’est le café qui dominait les terres agricoles de l’île. Mais une maladie frappant les caféiers pousse les colons britanniques à se tourner vers le thé. Très vite, le thé noir s’impose comme une alternative prometteuse. Les premières plantations de thé voient le jour à Nuwara Eliya, une région en altitude aux conditions idéales. Le modèle s’inspire en partie de celui de la Chine, mais les techniques sont adaptées au contexte local. Le pays découvre alors une culture qui façonnera son identité économique et sociale.
James Taylor est souvent cité comme l’un des pionniers du thé au Sri Lanka. Ce Britannique implante les premiers plants de thé à Peradeniya, puis développe une plantation modèle dans le centre de l’île. D’autres entrepreneurs suivent son exemple, notamment la célèbre compagnie Lipton. Grâce à ces initiatives, l’industrie du thé prend une ampleur considérable. Le nom de Ceylan, nom colonial de l’île, devient synonyme de qualité. Les feuilles récoltées à la main gagnent les marchés européens, et les premières boîtes de thé estampillées sri lankais traversent les océans. C’est le début d’un long voyage aromatique qui positionnera l’île comme un acteur mondial du thé.
Le relief du Sri Lanka joue un rôle crucial dans la diversité des thes produits. Les régions de haute altitude, comme Nuwara Eliya, donnent des thés légers, floraux, aux notes élégantes. Sur les plateaux intermédiaires, les plantations offrent des thés équilibrés, tandis que les basses terres produisent des thes noirs plus robustes. Cette segmentation géographique permet à chaque amateur de trouver un thé à son goût. Les conditions climatiques, les précipitations et les altitudes influencent directement le caractère des feuilles et leur profil parfumé. C’est cette variété qui fait la richesse du thé de Ceylan.
Parmi les grandes régions productrices, on retrouve Sabaragamuwa, Nuwara Eliya, Uva, Kandy et Dimbula. Chacune a ses spécificités. À Sabaragamuwa, les thés sont puissants et corsés. À Nuwara Eliya, ils sont plus fins et parfumés. La diversité des terroirs reflète la complexité du pays. Les plantations s’étendent parfois sur des dizaines d'hectares, employant des milliers de personnes. Chaque district apporte sa touche à l’identité du thé sri lankais, exporté dans le monde entier. Les grandes compagnies valorisent cette diversité dans leurs sélections et proposent des boîtes issues de plusieurs terroirs.
Le thé de Ceylan est classé selon des grades qui déterminent la taille des feuilles et la méthode de traitement. On distingue les grades OP (Orange Pekoe), BOP (Broken Orange Pekoe), ou encore Dust pour les thés plus fins. La cueillette est généralement manuelle et rigoureuse. Chaque plantation applique des critères stricts pour garantir un produit homogène et de qualité. Le traitement se fait en grande partie selon la méthode orthodoxe, mais certaines unités utilisent la méthode CTC. Le résultat : des thés noirs riches, intenses, aux notes parfumées. Le savoir-faire sri lankais est reconnu pour sa régularité et sa finesse.
Le thé de Ceylan est réputé pour sa fraîcheur, sa limpidité et sa vivacité. Les thés de montagne sont souvent plus subtils, avec des notes florales, tandis que ceux des basses terres sont plus forts. Le parfum du thé sri lankais est unique, identifiable entre mille. Les avis d’experts soulignent régulièrement la qualité des crus produits dans des régions comme Peradeniya ou Sabaragamuwa. Les amateurs apprécient aussi la possibilité de voyager à travers les terroirs, en testant différentes hauteurs. Les grandes maisons proposent des boîtes soigneusement composées pour faire découvrir cette richesse gustative.
Le thé représente une part importante de l’économie du Sri Lanka. Il fait vivre plus d’un million de personnes, directement ou indirectement. Les plantations sont réparties sur tout le pays, et l’exportation de thes est une source majeure de devises. Le thé de Ceylan est exporté vers la Chine, l’Europe, le Moyen-Orient, avec un succès constant. La notoriété du label sri lankais garantit une reconnaissance immédiate. Le secteur emploie des femmes majoritairement pour la cueillette, et des coopératives se développent pour améliorer leurs conditions de travail. Les compagnies locales et internationales contribuent aussi à ces évolutions.
Au cœur des plantations, des villages entiers vivent au rythme des saisons de récolte. Les familles travaillent depuis plusieurs générations dans les champs, les usines ou la logistique. Des projets éducatifs, sanitaires et sociaux voient le jour grâce aux revenus du thé. La compagnie nationale du thé développe des initiatives solidaires, et certaines grandes marques investissent dans des programmes responsables. Ce lien fort entre culture et société fait du thé bien plus qu’un produit agricole : il est un pilier de l’identité sri lankaise. Les avis des voyageurs soulignent souvent la richesse humaine des rencontres sur place.
Le thé fait partie du quotidien au Sri Lanka. On le boit le matin, en pause, ou pour accueillir des invités. Il est souvent servi fort, avec du sucre ou du lait. Dans certaines familles, on utilise des boîtes en métal pour conserver les feuilles à l’abri de l’humidité. La consommation locale reste majoritairement tournée vers le thé noir, parfois mélangé à des épices pour un goût plus parfumé. Dans les campagnes, les cueilleurs prennent leur thé sur les lieux mêmes des plantations, perpétuant des rituels simples mais ancrés dans la culture.
Au-delà de la tasse, le thé sri lankais s’invite aussi dans la gastronomie. On le retrouve dans certains desserts, sorbets, ou même plats salés. Des chefs locaux utilisent des feuilles infusées pour aromatiser leurs créations. Lors des cérémonies, le thé est offert comme symbole de respect. Il est aussi un cadeau fréquent, souvent présenté dans une boîte élégante. Pour les touristes, le voyage au Sri Lanka rime souvent avec découverte du thé. Les circuits autour des plantations, les visites à Peradeniya ou Nuwara Eliya, font partie des incontournables. Les avis sont unanimes : c’est un pays à déguster autant qu’à explorer.